Communiqué du Comité directeur de la Restauration Nationale

Publié le par Lux

 


France est entrée dans une crise institutionnelle grave. Une loi votée selon une procédure admise par la Constitution, validée en outre par le Conseil constitutionnel, promulguée par le président de la République, est réputée nulle et non avenue par ceux-là mêmes qui l’ont fait voter et qui l’ont votée.

Le Premier ministre qui avait engagé la responsabilité de son gouvernement, se trouve désavoué et repentant ; autant dire qu’il ne gouverne plus.  Le président de la République ne remplit plus sa fonction constitutionnelle et obéit aux injonctions de la rue. Le Parlement qui est censé voter la loi, défait lui-même sa propre loi : les députés ne sont plus que des pions sans pouvoir. Le Conseil constitutionnel voit son autorité bafouée. Tous les mécanismes institutionnels se trouvent ainsi faussés.

Il est évident qu’il apparaîtra de plus en plus difficile de gouverner la France. Ce sont les principes mêmes de la représentation et du gouvernement qui sont atteints. Cette crise institutionnelle débouche en réalité sur une crise de régime que les élections présidentielles ne feront qu’aggraver. Le temps viendra où se posera inéluctablement la question des institutions : la France a besoin d’un pouvoir indépendant qui puisse gouverner dans la durée, et d’institutions vraiment représentatives de tous les intérêts particuliers qui organisent par la loi les libertés des citoyens, dont la liberté du travail.

De pareilles institutions souples et fortes auraient évité cette crise sur un simple contrat fait  pour des jeunes et auraient permis d’aborder la question du chômage avec efficacité et sérénité.

 

Publié dans Pensée politique

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