Le prince Jean de France, duc de Vendôme par lui-même (11 juin 2007)

Publié le par Lux

 
 

ImageJe n'ai qu'un mot à vous dire en cette fête d'anniversaire de l'Unité Capétienne. Un mot qui est un nom, un nom qui nous rassemble toujours et en toute occasion, qui définit notre unité, qui en est le principe et quien constitue la fin : je veux dire la France

La France, c'est ma passion. C'est la vôtre, c'est la nôtre. Servir concrètement la France, c'est mon but.
À ma place et dans cette tradition qui nous est chère, incarnée aujourd'hui par mon père, Comte de Paris, Chef de la Maison de France, dont je rappelle qu'il a été décoré pour fait d'armes et que son frère, mon oncle François, est mort au Champ d'Honneur.
Les Capétiens ont acquis leur légitimité par la sueur et par le sang, Par le service des autres et non en vertu de quelque théorie abstraite. Le principe vient confirmer le fait ; et le fait à son tour confirme le principe en un service effectif.
Le service suppose une préparation. Je remercie tous ceux qui m'ont aidé dans mon éducation. Ma mère y a veillé avec attention et constance : je lui en suis reconnaissant et je tiens à lui rendre hommage.
Philosophe par goût personnel, c'est aux incitations de ma grand-mère que je dois d'avoir fait du Droit, aux indications de mon grand-père d' avoir fait de l'économie. Cette formation diverse et somme toute, complète, il se trouve que je l' ai acquise en partie en France et en partie en Amérique.
Je sais aussi ce que je dois à mes maîtres, quelques-uns prestigieux comme Marcel Clément, comme Pierre Boutang. Et, je ne dois pas oublier tous ceux qui, dans la discrétion, ont rempli un rôle d éveilleurs de l' esprit et du coeur et dont beaucoup sont morts aujourd'hui. Selon l'antique et toujours vivante tradition familiale, j'ai tenu à faire un service militaire long, ce qui m' a permis de commander en France un peloton de chars et d'entraîner certaines troupes qui partaient pour la Bosnie.
C'était l'indispensable préalable. Maintenant voilà dix ans que je poursuis des voyages en France et à l'étranger, tou­jours selon la même tradition capétienne. Je me souviens de cette phrase de mon grand-père : « Plus on voulait que j'ap­prenne les choses par coeur, plus l'envie me prenait d'aller sur le terrain découvrir les choses par moi-même ».
Le Liban, le Maroc, la Tunisie, la Louisiane, le Québec, la Pologne, la Roumanie... Partout c'est un accueil chaleureux pour des rencontres utiles : culturelles, scientifiques, sociales et politiques. La francophonie est évidemment un sujet de prédilection.
En France, j'ai pour ainsi dire visité toutes les régions. À chaque fois, tous les sujets essentiels sont abordés : culture, patrimoine, économie, entreprises familiales, éducation, science et environnement, développement local et urbanisation, il n'est rien que je n'étudie de près, grâce à d'excellentes organisations locales. Sans oublier les sujets d'ordre social et, en particulier, le handicap et l'enfance en difficulté.
Colloques, conférences, visites se succèdent. Tout cela est pour moi instructif. Mais il ne s'agit pas seulement de m'ins­truire, je veux « faire », « agir », et j'ai créé à cet effet l'association Gens de France, dont le but est de m'aider dans cette Suvre à la fois une et multiple.
C'est ainsi que s'acquiert peu à peu une vision ; mieux : une expérience. Et c'est aussi de cette façon que peu à peu se façonne la réalité d'un acteur de la vie civile.
Vous savez que, de nos jours, les princes doivent travailler. Louis-Philippe avait déjà compris cette nécessité pour être dans son temps, comme l'ont toujours été les princes d'Orléans.
En même temps que ma vie de prince, j'ai mené une vie professionnelle active comme consultant et comme banquier. Voici qu'aujourd'hui j'envisage de faire converger mes deux vies, professionnelle et princière, en associant ma passion pour le patri­moine et l'histoire à une activité professionnelle de mise en valeur de l'héritage français, par le mécénat, par le conseil et par le moyen de conférences et de colloques.
La quarantaine est passée pour moi. Me voici au milieu du gué. Il reste encore beaucoup à faire. Que ce soit sur le plan personnel, professionnel ou public. Je le sais, je le dis et je le ferai. Comme toujours, à ma manière.
L'important, c'est que je contribue, à ma place, à la présence de la Maison de France dans l'espace public. Elle a encore des services à rendre à la France et aux Français. Nous sommes prêts pour cette mission. Et, pour ma part, je suis heu­reux et fier de ma vocation.

Publié dans Pensée politique

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L
<br /> tres heureuse d'avoir assisté a votre mariage à  Senlis. j'attends avec impatience la nouvelle de la naissance de votre bebe<br /> <br /> <br />
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T
Pourquoi nous avoir censuré, procédé Orléaniste ? ? ?Vous répondez, mais vous ne me laissez pas contre argumentez, serait on au procés de Louis XVI, avec Egalité contre lui !Sans faire d'humour noir, pourquoi nous censurer honnêtement?
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L
Je ne censure que les messages insultants.Je vous autorise bien sûr à donner vos idées tant que c'est fait respectueusement (nous sommes des gens civilisés n'est-ce pas?). Je ne me souviens plus ce qu'il y avait d'écrit dans les messages que j'ai supprimés mais je me souviens que j'avais voulu expliquer la raison pour laquelle je les avais supprimés. Malheureusement, mes réponses ne s'affichaient pas (Over-blog est mon ami :) ).Je vous demande donc, à l'avenir de ne mettre ni calomnies ni insultes dans vos messages.Mais n'hésitez pas à poster quand même vos commentaires.CordialementLux
T
Le Prince est Louis XX de Bourbon chef de la Maison de France, sinon Vive le Roy ;-)
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L
Cher ami.Merci pour votre message. Voici notre réponse.Pour commencer, le mot "Roy" ne s'écrit plus comme ça depuis bien longtemps.Le fait que vous l'écriviez avec l'orthographe de l'Ancien Français nous laisse penser que vous êtes passeiste. Nous, les Royalistes de raison, souhaitons instaurer une Monarchie pour l'avenir de la France et en aucun cas revenir au Moyen Age.Ensuite, nous ne savons pas vraiment de qui vous parlez quand vous dites Louis XX mais s'il s'agit là du Prince Luis d'Espagne nous vous signalons que celui-ci n'est pas Français, ce qui est un handicap pour être Roi de France, et qu'il ne souhaite que vivre sa vie de banquier au Vénézuella et se moque de la situation de la France....Ce qui est bien normal de la part d'un Prince d'Espagne.Le Prince de France est donc bien entendu un Prince Français. Parmis les Princes Français, suivant l'ordre de primogéniture, le Prince Jean de Bourbon Orléans est donc le plus légitime. De plus, celui-ci tente de servir la France quand votre ami l'Espagnol sert le Vénézuella.CordialementLe Webmestre.