Prophétie de l'Abbé Souffrant (1827)

Publié le par Lux

"La République sera proclamée, mais elle durera peu. Vous entendrez alors plusieurs cris ; les trois qui domineront seront : Vivre la République, Vivre Napoléon et le dernier de tous sera : Vive le Grand-Monarque que Dieu nous garde. La venue de ce Grand-Monarque, y est-il dit, sera très proche, lorsque le nombre des légitimistes restés vraiment fidèles sera tellement petit qu'à vrai dire on les comptera. Avant le Grand-Monarque, des malheurs doivent arriver. Le sang coulera par torrents, dans le Nord et le Midi ; l'Ouest sera épargné à cause de sa foi. Mais le sang coulera tellement au Nord et au Midi, que je le vois couler comme la pluie dans un jour de grand orage, et je vois les chevaux ayant du sang jusqu'aux sangles. Paris sera détruit, tellement détruit que la charrue y passera. Alors, entre le cri : "tout est perdu" et "tout est sauvé", il n'y aura pour ainsi dire pas d'intervalle. Dans ces événements, les bons n'auront rien à faire, car ce seront les Républicains qui se dévoreront entre eux. Le Grand-Monarque fera des choses si étonnantes et si merveilleuses, que les plus incrédules seront forcés de reconnaître le doigt de Dieu. Sous son règne toute justice sera rendue. Les malheurs prédits plus haut seront la suite de nos crimes. Si, comme Dieu le désire, nous rentrons dans ses voies et celles de l'Église, nos maux seront allégés. C'est à cause de cela que l'Ouest a trouvé grâce devant Dieu, en vue de sa foi : aussi sera-t-il épargné dans ces événements. Dieu se servira du Grand-Monarque pour exterminer toutes les sectes hérétiques, toutes les superstitions des Gentils et répandre, de concert avec le Pontife Saint, la religion catholique dans tout l'univers, excepté dans la Palestine, pays de malédiction."

Publié dans Histoire

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