Culture de Vie ou Culture de Mort?

Publié le par Lux

Aujourd’hui une grande majorité de Français sont pour l’avortement légal perçu comme un moindre mal. Attachée à la merveille qu’est la vie humaine dés son commencement, l’Eglise catholique s’y oppose fermement.

Rome incorrigible rétrograde, hostile au progrès en général et à la liberté des femmes en particulier ? S’opposer à l’avortement, n’est-ce pas irresponsable en restant insensible à la détresse de femmes qui ne peuvent pas garder leur enfant ?

 

 

 

“ Le droit d’avorter, n’est-ce pas pour une femme le droit de disposer de son corps librement, comme il lui plaît ? ” 

 

 

 

Les femmes ont raison de tenir à leur liberté, en particulier celle de disposer de leur corps. Surtout quand ça les engage à vie ! Mais avorter ce n’est pas se faire arracher une dent : même tout petit, l’embryon humain est déjà (comme son nom l’indique !) un être humain ! Conçu d’un père et d’une mère il a dés la fécondation de l’ovule par le spermatozoïde une identité génétique à part entière. Si ce tout-petit-là est supprimé, il n’en existera pas de semblable à lui : les prochains seront ses frères ou sœurs, donc forcément différents... Les droits d’une femme ne peuvent pas empiéter sur ceux d’un petit qu’elle porte...

 

 

 

“ L’embryon est un être humain, oui, mais seulement après douze semaines. Avant cela il ne ressemble pas à un être humain... ” 

 

 

 

Y a-t-il beaucoup plus de différence entre un embryon et un nouveau-né qu’entre un bébé et un homme adulte ? On ne peut tenir compte de l’apparence des êtres sans risquer de tomber dans un eugénisme grave, un refus radical de la différence... Est-ce que l’embryon devient subitement un être humain à la douzième semaine d’existence parce que la loi française se met à le protéger comme tel ? Devient-il soudain être humain alors qu’il n’était avant cela qu’un vague amas de cellules ? Non, bien sûr. Sa vie humaine a vraiment commencé, il est tout simplement en train de grandir, très vite d’ailleurs, car chez le tout petit, tout est à croître !

 

 

 

“ Il n’est pas un être humain, puisqu’il ne peut pas vivre sans sa mère, par lui-même ! ” 

 

 

 

Un bébé de trois mois non plus ne peut pas vivre sans sa mère. S’il n’est pas nourri et protégé par les autres, il meurt.

 

 

 

“ Oui mais avant que ce soit légal, cela existait déjà, il faut pas se voiler les yeux... Avant que l’avortement soit autorisé, beaucoup de femmes mourraient parce qu’on faisait ça mal... ” 

 

 

 

Le meurtre aussi existe depuis toujours... Tuer son prochain aujourd’hui c’est prendre de sérieux risques de se blesser à vie. Faudrait-il légaliser l’assassinat, pour en sécuriser la pratique ?

 

 

 

“ Mais si la mère ne peut pas aimer son enfant, une fille violée, par exemple ? ” 

 

 

 

Le viol est un acte atroce. La femme qui en est victime, brisée, doit être soutenue, aidée, autant qu’il est possible. Toutefois le drame a été et de cet acte sexuel qu’elle n’a nullement souhaité, est issu un petit commis,  être en croissance qui est déjà humain, donc infiniment respectable. Bien sûr son père est un criminel, bien sûr sa mère ne l’a pas désiré. Mais lui, ce petit, il n’y est pour rien. Il est innocent, et maintenant qu’il existe, il a le droit de vivre. Si sa mère ne désire pas l’élever elle-même, nul ne peut le lui reprocher. Elle pourra accoucher sous X, et ainsi rester anonyme et le confier à une famille qui voudrait élever un enfant.

 

 

 

“ Mais cet enfant, qui commence si mal sa vie, il ne sera pas heureux ! ” 

 

 

 

Pour vivre heureux, il faut d’abord vivre ! Ne pas lui donner cette chance, c’est opter pour l’extermination de tous les malheureux en décrétant à leur place que leur vie ne vaut pas la peine d’être vécue...

 

 

 

“ Mais lorsque la mère est en danger ? La mère doit-elle préférer sa vie ou celle de son enfant ? ” 

 

 

 

Bien sur la vie d’un petit peut mériter tous les sacrifices, même le plus grand de tous. Mais quand l’Eglise nous annonce la beauté de la vie humaine dés son commencement, quand elle nous invite à la contempler et à la protéger courageusement, elle n’entend pas prendre à la place des personnes une telle décision.

 

 

 

“ Finalement, l’avortement est un problème uniquement féminin : les femmes restent seules au bout du compte devant la décision d’accueillir ou non de l’enfant à naître ... ” 

 

 

 

C’est souvent le cas hélas mais bien anormal car on oublie un peu vite qu’il y a exactement autant d’hommes que de femmes concernés par l’avortement. Il n’y a que dans les chansons de Goldman que l’on fait un bébé toute seule ! L’enfant n’est pas plus celui de la mère que du père. Autant que les femmes, les hommes ont le devoir d’assumer les conséquences de leurs actes et la femme doit exiger la responsabilité paternelle de celui qui s’est uni à elle.

 

 

 

“ Quand malgré la lâcheté de son conjoint et l’incompréhension de son entourage une femme décide de garder un enfant qui arrive au mauvais moment, ne s’enlise-t-elle pas dans une détresse plus grande que n’aurait été celle d’un ‘IVG’ ? ” 

 

 

 

A l’heure de devenir mère, qu’elle décide d’élever elle-même ou de confier son enfant, une femme a besoin d’être aidée. Elle vivra des moments difficiles, mais tous doivent s’efforcer de ne pas la voir contrainte à l’irréparable pour des raisons uniquement matérielles. Ces tourments cependant ne peuvent pas effacer la vraie joie de donner la vie, d’être mère. Les femmes qui songent à avorter méconnaissent bien souvent le drame psychologique que représente en fait un tel acte. Nombreux sont les témoignages de celles qui n’ont jamais pu oublier qu’elles étaient mères d’un petit qui n’avait jamais vu le jour... de celui ou celle qui aurait pu être là aujourd’hui.

 

 

 

Les chrétiens doivent être tout particulièrement solidaires envers les personnes (hommes ou femmes) qui vivent dans l’amertume qui suit un avortement. Mais il ne s’agit pas de juger qui que ce soit : nombreuses sont les femmes aujourd’hui qui ont avorté sans savoir ce qu’elle faisaient, ou encore sous la pression de leur entourage. Proclamer la vérité n’est jamais condamner son prochain, mais lui ouvrir les yeux, et le libérer.

 

 

 

“ Pour conclure ? ” 

 

 

 

“ La vie humaine doit être respectée et protégée de manière absolue depuis le moment de la conception. Dés le premier moment de son existence, l’être humain doit se voir reconnaître les droits de la personne, parmi lesquels le droit inviolable de tout être innocent à la vie. ”

Publié dans Actualité nationale

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L
Lux,<br /> <br /> Ok, mais vous ne croyez pas que le traumatisme pour la mère sera toujours là. Que l'enfant soit innocent je suis d'accord avec vous, mais il faut voir aussi les interets de la mère et une souffrance qu'elle peut garder toute sa vie .<br /> Cordialement
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L
J'ai discuté avec des femmes qui avaient avorté et je vous assure que leur traumatisme est aussi grand. Le traumatisme d'un viol est affreux, le traumatisme d'un avortment (physique et moral) est encor pire.
L
Bonjour,<br /> merci d'être passé sur mon blog mais il aurait été plus sympa de mettre un commentaire en relation avec l'article que de se faire de la pub :). Ceci étant dit, vu que votre blog parle politique, allons y. Vous souhaitez remttre en cause l'avortement? Soit. Votre mère se fait violer. Acceptez vous un demi frère issu d'une telle relation? Vous nous dites, on accouche sous X. Belle mentalité !! On se décharge d'un être pour le mettre à la DDASS ou chacun sait que l'avenir sera cousu de rose!! Je pense que votre avis se défend jusqu'à un certain mais malheureusement pour vous, au dela de ce point vous ne pouvez plus argumenter autrement que par la phrase:"C'est un être de dieu". Certes. Ceci dit, si je me réfère aux dix commandements, on ne doit pas convoiter l'épouse de son voisin. Ai-je tord? Dans le cadre d'un viol, il s'agit d'un manquement très grâve à cette loi. Donc l'enfant issu d'une telle relationne pourra en aucune façon être reconnu devant Dieu. Je vous invite, vous, si fervent catholique à vous rendre dans les pays du sud de l'Europe. Le Portugal par exemple. Que devient un enfant issu d'un viol? Je vais vous le dire. Il ne peut être baptisé !! Belle reconnaissance de Dieu pour un être qui a subit déjà tant de torture. Non je m'emporte, je devrait dire: Belle reconnaissance des hommes qui se disent parler au nom de Dieu. voilà cela est plus juste. Tant que les hommes interpretront les écrits bibliques, ils n'en comprendront jamais le sens profond. Malheureusement, vous, Catholiques, vous n'avez jamais voulu écouter la parole Divine, mais plutôt celle d'un soit disant descendant de Saint Pierre qui vit encore aujourd'hui au Moyen Age...<br /> Amicalement
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L
"Votre mère se fait violer. Acceptez vous un demi frère issu d'une telle relation? Vous nous dites, on accouche sous X. Belle mentalité !! On se décharge d'un être pour le mettre à la DDASS ou chacun sait que l'avenir sera cousu de rose!!"<br /> Si cela arrivait, j'accepterais la naissance d'un frère qui est innocent de quelque crime que ce soit. quand on parles d'accoucher sous X, c'est bien sûr la solution la "moins mauvaise", c'est à dire que ce n'est pas la meilleure. Mais vaut-il mieux se décharger d'un enfant en lui permettant de vivre ou vaut-il mieux le tuer? Je préfère que l'enfant vive. Lui aussi a droit à la vie. Et la femme est bien plus traumatisée du fait de l'avoir tué que du fait de l'avoir abandonné. Ce n'est pas la meilleure solution mais au moins, il vit.
U
bravo bon blog , bonne continuation amitiés royalistes.<br /> <br /> http://unefranceunroy.over-blog.com/
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L
Merci à toi, ton blog est lui aussi excelent.<br /> Amitiés royalistes.<br /> Lux
L
Bonjour,<br /> <br /> Je suis contre l'avortement, mais en ce qui concerne une grossesse qui provient d'un viol, je suis d'accord que la 'mère' avorte. Car le viol pour une femme est très dur à porter toute une vie ne suffit pas bien souvent à l'oublier.
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L
Mais l'enfant issu du viol n'a rien fait de mal, il est entièrement innocent, c'est donc un crîme que de le tuer. Et la femme peut accoucher sous X et ne plus avoir à entendre parler de lui si elle le veut.<br />  
H
Bonjour, j'ai bien reçu votre message, je dois dire que votre blogs est vraiment très bien. Mais pour être hônnète avec vous je suis un grand admirateur de Napoléon 1er depuis ma tendre enfance.<br /> Si vous désirez aller voir mon nouveau blogs en voiçi la nouvelle adresse http://libertedexpression.skynetblogs.be<br /> Bien à vous,<br /> F.Hochepied
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L
Il m'est difficile d'admirer Napoléon qui a fait, avec ses guerre, plus de morts que n'en ont fait les guerres de Hugues Capet à Louis XIV, un homme qui a déclaré la guerre à toute l'Europe, un boucher quoi!!<br /> Louis XV disait à son fils : "voyez tout le sang que coûte un triomphe; le sang des ennemis est toujours le sang des hommes, la vraie gloire, c'est de l'épargner". Napoléon, lui, disait "quand on tue un homme, on est un meurtrier, quand on en tue un million, on est un conquerant"...<br />  Mon choix est vite fait.<br />